Impression quadrichromie : comment ça fonctionne ?
L’impression quadri (ou impression en quadrichromie), ça vous parle ? Vous avez sûrement croisé ce terme si vous travaillez de...
Lire la suiteEASYCOM VOUS ACCOMPAGNE DANS VOS PROJETS :
DATA MANAGEMENT, PUBLISHING, PRINT, DIGITAL, MARKETING DIGITAL, CONSEIL EN COMMUNICATION
Imprimer, ce n’est qu’une partie du travail. Ce qui transforme un document en outil de communication professionnel, c’est le façonnage : découpe, reliure, assemblage… Souvent sous-estimé, il est pourtant décisif pour obtenir un résultat final professionnel.
Dans cet article, découvrez l’essentiel à savoir pour bien le choisir, l’anticiper… et éviter les erreurs courantes.
Quand on pense “impression”, on imagine souvent la feuille qui sort de la presse, prêt à l’emploi. Pourtant, il reste une étape clé : façonner. C’est lui qui transforme de simples feuilles imprimées en un support finalisé, manipulable, distribué, utilisé.
Concrètement, le façonnage regroupe toutes les opérations post-impression qui donnent sa forme au document : coupe, reliure, assemblage, etc. Il influe directement sur la maniabilité, la durabilité et l’aspect professionnel du support.
Quelques exemples pour mieux visualiser :
Autrement dit : pas de façonnage, pas de support utilisable.
On confond souvent façonnage et finition, mais ces deux notions ne recouvrent pas les mêmes actions.
Prenons une brochure :
Les deux sont complémentaires, mais leur fonction dans la chaîne de production est bien distincte.
Le façonnage transforme un document imprimé en outil de communication efficace :
Un bon visuel mal façonné perd tout son impact. C’est souvent dans les détails d’assemblage, de coupe ou de pliage que se joue la différence entre un rendu soigné… et un rendu bâclé.
C’est l’un des grands choix à faire en imprimerie : opter pour un façonnage traditionnel ou numérique.
Le façonnage traditionnel repose sur des machines mécaniques réglées manuellement. On ajuste la coupe, la pression du pli, la position des agrafes, la colle… Et en cas de découpe spéciale, il faut souvent fabriquer un emporte-pièce sur mesure. Ce processus demande du temps de calage, mais devient très efficace sur les grandes séries. Idéal pour des volumes importants à faible coût unitaire.
Le façonnage « numérique », lui, fonctionne à partir d’un fichier informatique. Plus besoin de réglages manuels : la machine exécute directement les opérations (coupe, pli, rainage…) selon les données du fichier. C’est parfait pour des petites séries, des urgences ou des projets personnalisés. En revanche, sa cadence reste plus limitée sur les très gros volumes.
Certaines opérations reviennent dans presque tous les projets.
La coupe (ou massicotage) donne au support son format final : flyer, carte, étiquette… Vient ensuite le pliage, qui transforme une feuille en dépliant ou plaquette. Selon le grammage ou la complexité du pli, un rainage est souvent nécessaire pour éviter que la matière ne craque.
Dès qu’il y a plusieurs feuillets ou cahiers, il faut les assembler dans le bon ordre, puis les relier selon le rendu souhaité : agrafes pour les brochures simples, colle dos carré pour les catalogues, spirale pour les documents manipulés régulièrement.
Chaque technique a ses spécificités – à adapter selon le format, le volume et l’usage final.
Certains façonnages se font directement sur machine, à la suite de l’impression (brochure collée au pli ou piquée 2 points métal sur rotative par exemple).
Certaines techniques permettent de sortir du format classique. La découpe à la forme donne au support une silhouette originale : coins arrondis, fenêtres, formes libres… Un vrai levier d’identité visuelle.
L’encartage, lui, consiste à insérer des éléments volants dans une brochure ou un catalogue : fiche technique, coupon détachable, carte… Un ajout stratégique pour enrichir le contenu.
Enfin, pour les productions en volume (packaging, étuis, chemises à rabats), le façonnage devient tridimensionnel. On découpe, plie, colle — parfois à la main — pour obtenir un objet complet, prêt à l’usage.
Comme le reste de la chaîne graphique, le façonnage évolue pour suivre les principes de l’impression écologique. On voit apparaître des systèmes de pliage et d’assemblage sans colle, notamment pour les packagings. La découpe est optimisée pour limiter les chutes de papier. Certains imprimeurs utilisent des matériaux recyclés qui résistent bien aux contraintes mécaniques du façonnage.
Mais attention, tout n’est pas interchangeable : certains types de papiers d’impression très texturés ou recyclés peut se comporter différemment à la coupe ou au pli. Il est donc essentiel de valider avec votre imprimeur que vos choix esthétiques et écologiques restent compatibles avec les contraintes techniques du façonnage.
Le façonnage suit une logique de production assez rodée, avec des manipulations qui s’enchaînent dans un ordre précis.
Certaines sont systématiques, d’autres dépendent du support, du type de reliure ou du rendu souhaité. Voici le déroulé classique :
Une fois l’impression terminée, les feuilles sont massicotées pour obtenir les formats finaux.
Cette découpe peut concerner des flyers, des pages de brochure, des cartes ou des étiquettes.
Elle doit être d’une précision absolue : la moindre erreur d’alignement peut décaler tout le visuel ou rogner des éléments importants.
Avant de plier un papier épais, on réalise un rainage : une ligne de pression légère, marquée sans découper.
Elle permet d’assouplir le document à l’endroit du pli, pour éviter les craquelures ou les déchirures.
C’est une étape incontournable pour les papiers rigides ou les créations premium comme les plaquettes ou les couvertures épaisses.
Place au mouvement. Les documents sont pliés selon la maquette prévue.
Cela peut aller du pli simple en deux volets, accordéon ou portefeuille pour les dépliants plus complexes.
Un bon pliage, c’est un support qui se déploie naturellement, sans forcer, et qui respecte la mise en page.
Quand un support contient plusieurs feuillets ou cahiers (comme une brochure, un magazine ou un catalogue), il faut les assembler dans le bon ordre.
Cela peut se faire :
C’est une étape cruciale : une erreur d’ordre et toute la logique du document est perdue.
C’est le moment de lier les pages entre elles pour en faire un objet cohérent :
Chaque méthode a ses avantages en termes de rendu, de durabilité et de budget.
Certains supports nécessitent un peu de sur-mesure :
Dans les cas de packaging ou de créations 3D, c’est ici qu’on monte les formes et qu’on colle les différentes parties : rabats, fonds, couvercles.
On utilise différentes colles selon le support (colle chaude, colle à base aqueuse…), en fonction de la résistance et de la finition souhaitée.
Une fois le façonnage terminé, chaque imprimé passe par un contrôle qualité.
On vérifie la coupe, le pli, la tenue, l’ordre des pages…
Puis tout est conditionné : trié, emballé, parfois filmé ou mis en carton, prêt à être livré ou distribué – après validation via un B.A.T, bien sûr.
Certaines impressions industrielles, selon les différents procédés d’impression, notamment en offset rotatif, en hélio ou en numérique bobine, permettent d’intégrer directement le façonnage en ligne, sans passer par des étapes de finition séparées.
Concrètement, le façonnage est réalisé en continu, à la suite de l’impression sur la même chaîne de production. C’est un gain de temps considérable pour les gros tirages et les produits standardisés.
Selon les équipements et le procédé d’impression utilisé, plusieurs types de façonnage peuvent être réalisés en sortie de rotative :
Le façonnage sur rotative est idéal pour :
C’est une solution d’une efficacité industrielle, qui combine impression et traitement en un seul flux. En revanche, elle implique des contraintes techniques strictes (papiers, types de plis, etc.), et laisse peu de place au sur-mesure.
Le façonnage, c’est un peu comme le montage d’un meuble : la moindre erreur en amont peut rendre le résultat final bancal… voire inutilisable.
Voici les pièges à éviter pour un rendu pro et sans mauvaises surprises.
Toutes les techniques ne sont pas compatibles avec tous les supports, ni avec tous les papiers.
Un rainage trop léger sur un papier épais, par exemple, peut entraîner un pli qui craque, ou des bords qui se gondolent.
De même, choisir une reliure dos carré collé sur un livret de 12 pages n’est pas adapté techniquement.
Notre astuce : prenez en compte le grammage, le format et l’usage final du support. Et n’hésitez pas à demander conseil à l’imprimeur dès la phase de conception.
C’est l’erreur numéro un. On travaille une belle maquette… mais on oublie :
Résultat : à la coupe, le visuel est décalé. Ou pire : des éléments sont tronqués.
Notre astuce : préparez un fichier imprimable, pas seulement joli. Utilisez un gabarit fourni par l’imprimeur et faites toujours un export en haute définition. Visualiser le fichier sur un écran calibré est un plus.
Le façonnage, ce n’est pas « instantané ». Certaines méthodes prennent du temps — surtout quand il y a des étapes manuelles, des finitions complexes (pliages particuliers, encartages, etc.), ou que le façonnage n’est pas réalisable directement sur machine à la suite de l’impression.
Et si vous ajoutez une couche de vernis, il faudra aussi prévoir un temps de séchage.
Notre astuce : intégrez toujours une marge de sécurité dans votre rétroplanning. Et n’oubliez pas que les délais peuvent s’allonger en période de forte demande (salons, fêtes, fin d’année, etc.).
Tous les imprimeurs ne proposent pas les mêmes services en interne. Certains sous-traitent le façonnage (et donc les délais… et les imprévus). D’autres sont limités sur certains procédés (pas de dos carré collé, pas de découpe à la forme…).
Résultat : des contraintes techniques non anticipées, des frais supplémentaires, voire une baisse de qualité si le projet passe entre plusieurs mains.
Notre astuce : vérifiez en amont ce que votre partenaire réalise lui-même, et demandez des échantillons pour vous faire une idée du rendu final.
C’est LA question que tout le monde se pose (souvent trop tard) : combien va coûter le façonnage ?
Et la réponse n’est pas unique, car ce coût dépend de plusieurs facteurs. Cela dit, on peut parfaitement anticiper, estimer, et surtout optimiser.
Plusieurs critères entrent en jeu :
Quelques leviers simples peuvent faire la différence :
Choisir un imprimeur ne se résume pas au prix. Tous ne se valent pas en matière de façonnage, qui nécessite des équipements précis, un vrai savoir-faire… et une bonne dose de rigueur.
Avant de confier un gros volume, testez votre imprimeur sur une mini-série ou un prototype. C’est un excellent moyen :
Le rainage est une opération qui consiste à marquer une ligne de pli sur un papier épais, sans le couper.
Elle sert à faciliter le pliage et éviter que le papier ne craque ou ne se fissure. On l’utilise dès que le grammage dépasse 170 g/m² environ, ou dès que le support comporte un pelliculage sensible.
Oui, mais c’est un investissement stratégique. Le façonnage représente souvent entre 10 et 30 % du coût global (hors part papier), selon la complexité du besoin.
Un bon façonnage améliore la durabilité, la lisibilité et l’impact de votre document — donc sa valeur perçue.
Les deux procédés consistent à donner du relief à la surface imprimée, mais :
Elles sont très utilisées dans les finitions de luxe (cartes de vœux, packagings premium…), et sur des papiers et grammages spécifiques.
Oui, de plus en plus.
Il existe aujourd’hui des solutions de façonnage éco-responsables :
Renseignez-vous auprès de l’imprimeur — tous ne les proposent pas encore.
Tout dépend du rendu recherché, mais pour un effet haut de gamme :
Le tout sur un papier à fort grammage et avec une excellente tenue en main.
On pourrait croire que le façonnage n’est qu’une formalité technique, une étape “post-impression” un peu invisible. Mais en réalité, c’est tout l’inverse : c’est lui qui donne vie à vos supports, qui leur offre leur forme finale, leur tenue, leur impact visuel… et parfois même leur succès.
Bien pensé, il valorise votre imprimé. Mal anticipé, il peut en ruiner la perception.
Alors plutôt que de le traiter en dernière minute, intégrez-le dès la conception de votre outil de communication.
Nos références
Découvrez comment nous avons accompagné Cromology dans la réalisation de ses deux catalogues, Tollens et Zolpan.
Découvrez comment nous avons accompagné Richardson dans la réalisation de son catalogue de matières plastiques.
Découvrez comment Easycom a accompagné Édilians dans le choix et l'intégration de la solution PIM AFINEO pour appuyer sa stratégie...
Nos articles
L’impression quadri (ou impression en quadrichromie), ça vous parle ? Vous avez sûrement croisé ce terme si vous travaillez de...
Lire la suitePublishing
Le Bon à Tirer, ou BAT, est bien plus qu'un simple acronyme. C'est la dernière étape avant de donner le...
Lire la suiteLa compréhension des procédés d'impression est essentielle dans le monde d'aujourd'hui, où la communication visuelle occupe une place prépondérante.
Lire la suiteUn message, un projet ?
Newsletter
Newsletter
MERCI !
Merci pour votre demande d’audit gratuit.
Nous revenons vers vous très vite.
MERCI !
Merci pour votre demande d’audit gratuit.
Nous revenons vers vous très vite.
MERCI !
Merci pour votre demande d’audit gratuit.
Nous revenons vers vous très vite.
MERCI !
Merci pour votre demande.
Accédez à votre livre blanc en cliquant ci-dessous.
MERCI !
Merci pour votre demande.
Accédez à votre livre blanc en cliquant ci-dessous.
MERCI !
Merci pour votre demande.
Accédez à votre livre blanc en cliquant ci-dessous.
MERCI !
Merci pour votre demande.
Accédez à votre livre blanc en cliquant ci-dessous.
MERCI !
Merci pour votre demande.
Accédez à votre livre blanc en cliquant ci-dessous.
MERCI !
Merci pour votre demande.
Accédez à votre livre blanc en cliquant ci-dessous.
MERCI !
Merci pour votre demande.
Accédez à votre guide en cliquant ci-dessous.
MERCI !
Merci pour votre demande.
Accédez à votre livre blanc en cliquant ci-dessous.
MERCI !
Merci pour votre demande.
Accédez à votre livre blanc en cliquant ci-dessous.
MERCI !
Merci pour votre demande.
Accédez à votre guide en cliquant ci-dessous.